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La Fondation

FONDÉÉ-HAÏTI

Pour repenser l’éducation

 

 

La plupart des haïtiens ayant vécu en Haïti jusqu’aux années 60 vivent avec la nostalgie d’un temps qui ne reviendra peut-être jamais, car ils restent habités par des souvenirs d’un pays où il faisait bon vivre : la beauté de ses paysages, la chaleur et la sincérité des contacts humains, le respect des uns envers les autres et des biens d’autrui, etc… Bien sûr, tout n’était pas parfait, loin de là. Mais, on pouvait encore s’enorgueillir d’un pays qui portait le surnom de Perle des Antilles.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Tout le contraire de ce qui faisait le charme de ce pays.

Un bref diagnostic des échecs nous fait pointer du doigt l’haïtien lui-même, comme le premier responsable des malheurs de ce pays. C’est une opinion qui ne fait toutefois pas l’unanimité; la tendance est plutôt de porter le blâme sur l’International. Bien sûr, les orientations que privilégient « les pays amis d’Haïti » ne sont pas toujours dans les intérêts du pays. Mais, il revient à l’haïtien de savoir ce qu’il veut et de l’exprimer à son vis-à-vis. Trop souvent, il lui suffit d’entrevoir ses intérêts personnels dans l’aide étrangère. Les conséquences sur le pays et sa population ?... Un pays transformé en un cimetière de petits projets, sans orientation vers un réel développement et gangrené par la corruption; une population en proie à une pauvreté sans cesse croissante.

Ce qui retient l’attention, ces dernières années, ce sont les dérives d’une société en mal de vivre, lesquelles se traduisent en d’interminables luttes pour le pouvoir, des scènes de pillage dans les rues, des enlèvements (kidnapping), en fait le chaos.

C’est très sain que des groupes politiques puissent exprimer des idées divergentes et qu’une population puisse revendiquer ses droits; mais doit-on perpétuer la culture du « Ôte-toi que je m’y mette » et tout embraser, tout détruire sur son passage lors des manifestations ? Pourquoi l’haïtien est-il devenu un loup dans la bergerie ?

Hélas ! Haïti fait les frais d’un grave problème de société et de mal-développement, qui fait naître la tristesse et crée un sentiment de révolte; gardons quand même l’espoir d’un futur viable. Il n’y a d’autre choix que de réinventer le pays. Il doit pouvoir compter sur une rupture des schèmes de pensées, d’attitudes et de comportements perpétués depuis l’Indépendance et qui résultent en l’haïtien d’aujourd’hui. On doit se dire que la mémoire des fondateurs de la Nation mérite mieux.

Toutefois, la nouvelle Haïti dont il faut rêver ne peut être réinventée sans révolutionner le système éducatif. Il faut préparer des hommes et des femmes qui cultivent le patriotisme, le civisme, la moralité, la justice sociale, la tolérance, la démocratie, la solidarité, le respect de l’environnement.

 

Il nous faut une ''révolution tranquille''

dans le système éducatif haïtien,

car c'est à l'école que se joue l'avenir d'un pays !

 

Nous proposons LE CONCEPT ÉCO-ÉCOLES pour répondre à nos interrogations, un programme à trois orientations, aux cycles préscolaire, primaire et secondaire de l’enseignement technique et de l’enseignement général.:

1. L’éducation intégrale, pour l'apprentissage du "vivre ensemble", au bénéfice de tous (paix, solidarité, démocratie)

2. L'éducation solidaire, pour une école accessible à tous, qui tient compte des problèmes d'ordre socio-économique que confrontent les jeunes en amont, afin de mettre en œuvre des interventions préventives ciblées, visant à contrer l'abandon scolaire précoce.

3. L'éducation verte, pour les habiliter à vivre en harmonie avec leur environnement (écologie).

 

Notre démarche vise à réunir dans le projet éducatif une offre globale et concertée d'interventions intégrant éducation formelle, scolarité modulée , santé et prévention, sécurité alimentaire, lesquelles sont destinées aux jeunes qui fréquentent l’école, à partir de l'éducation préscolaire jusqu’à l’enseignement secondaire.

 

Nous avons besoin de vous !

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